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"Primum non nocere" - D'abord ne pas nuire ...

 

Les symptômes d’une maladie (la fièvre...) peuvent être des manifestations d’un processus de guérison qu'il ne faut donc pas tenter de supprimer. Les interventions thérapeutiques doivent donc favoriser le processus naturel de guérison et non le contrer.

Historique de la naturopathie 

 

L’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) classe aujourd'hui la naturopathie comme 3ème médecine traditionnelle mondiale, après les médecines traditionnelles chinoises et ayurvédiques. Toujours selon l’OMS, « la naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques Â».

 

Pour mieux comprendre ce qu’est aujourdhui la naturopathie, il peut être utile de rappeler ses origines, qui remontent à 2500 ans, et son évolution plus récente, depuis une centaine d’années.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Vis medicatix naturae" – La nature recèle son propre pouvoir de guérison

La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Le corps possède la capacité inhérente de préserver la santé et de la rétablir lorsqu’il l’a perdue. Le rôle du médecin ou du thérapeute consiste à faciliter l’accès à ces forces en découvrant et en éliminant les obstacles qui s’y opposent.

"Tolle causam" –Découvrir et traiter la cause.

Le médecin doit rechercher les causes de la maladie plutôt que de tenter d’en supprimer les symptômes. La maladie est vue comme l’aboutissement ultime d’un dérèglement particulier. Le rétablissement de l’équilibre naturel ne peut se faire qu’en travaillant sur les causes à lorigine de ce dérèglement.

Les origines de la naturopathie

 

Les précurseurs sont tout d’abord les sumériens, les égyptiens, puis les esséniens.

Ensuite les grecs en font un art de vivre et ouvrent des centres thérapeutiques ou sanctuaires appelés Epidaure.

De grands noms s’illustrent pendant cette période Pythagore, Hippocrate, Aristote. On y pratiquait le jeûne, la prière, l’étude des rêves, le magnétisme, la diététique, les plantes, la petite chirurgie, l’hydrothérapie, les exercices corporels, l’aromathérapie …

 

On attribue à Hippocrate (459-377 av. J.C.) d’être le père de la médecine traditionnelle occidentale.

 

La naturopathie se rattache résolument à la tradition médicale de la Grèce antique. Les principes qui président de nos jours à la pratique neuropathique doivent beaucoup au « Corpus hippocratique » qui a constitué la base de la médecine occidentale, du Ve siècle avant Jésus-Christ jusqu’au début du XXe siècle (voir les grandes lignes dans les encadrés de cette page).

"Docere" –Enseigner.

Le thérapeute doit guider son patient sur la voie de la guérison et l’aider à préserver sa santé de façon naturelle. Il doit donc lui enseigner à prendre soin de lui-même et à prendre en charge son propre processus de guérison, selon les principes suivants :

 

  • L’approche holistique. Le thérapeute explique au patient que sa maladie est le fruit d’un ensemble complexe d’interactions entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel, et qu'il devrait intervenir sur chacun deux.

 

  • L’alimentation. Il lui enseigne comment se nourrir de façon à obtenir tous les nutriments nécessaires à sa santé, afin d’éviter de recourir à des médicaments de synthèse ou à des interventions chirurgicales.

 

  • La prévention. Il lui enseigne enfin comment agir sur son environnement et son mode de vie afin de maximiser ses forces et son bien-être et, au bout du compte, de réduire les risques de maladie.

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